Monday, June 22, 2009

Nan ! Je ne dirai pas que au PS Wallon il n’y a que des oies blanches.
Mais je m’interroge sur le ‘timing’ de la révélation des affaires ; Et surtout lorsque les attaques viennent d’une magistrate liégeoise, sœur de Didier Reynders, qui clamait haut et fort son penchant bleu durant la campagne. Ah Louis … Où es tu ? Y’a rien a faire le caporal-nain bleu il ne fait pas le poids ; Roquet-je-suis-mieux-que-le-commun-des-mortel …Et je veux être Calife à la place du Calife ! Et bien moi, je préfère encore Elio !
Je le trouve souvent simpliste, limite populiste, gratuitement vénéneux, mais là je dois dire, cette semaine, dans télé moustique (rassurez vous je ne l’achète pas-je consulte le programme télé gratuitement sur le net) Vincent Peiffer m’a acquise à sa démonstration. Voici :


Vous n'allez pas me croire, mais Didjé a décidé de faire son mea-culpa. Il a même entamé la rédaction d'un livre: Didjé la Poisse, sous-titré Comment ne pas gagner quand il est impossible de perdre.
C'est vrai que là, avec Happart, Donfut, Biefnot et les Van Cau Père & Fils dans les gencives du PS juste avant les régionales, le Grand Bleu a réussi un tour de force: ne pas gagner les élections. Il faut dire que, dans le chef de nosse Didjé, c'est le résultat d'un travail de très longue haleine. D'abord, il y a longtemps déjà, Didjé nous composait sa tête de "Vous êtes tous des grosses biesses".
Très réussie: regard suffisant, verbe arrogant et sourire de "Monsieur je sais tout mieux". D'ailleurs, pour montrer à quel point il fait tout beaucoup mieux que tout le monde, Didjé sera en même temps président du MR, vice-Premier Ministre et ministre des Finances. Un Schtroumpf dieu, en somme, qui voulait aussi être bourgmestre de Liège. C'était inscrit sur ses affiches électorales, en 2006: "Votre bourgmestre".
Il a fallu les retirer vite fait, le lendemain du scrutin communal. Sinon, ça fait con. Ensuite, Didjé a inventé une belle phrase, "Déplacer le centre de gravité de la Wallonie", qu'il a répétée 72.627 fois. Crois-moi, Didjé, on ne s'en lassait pas du tout! Après, il a merdé l'Orange bleue, en n'oubliant pas de se fritter à vie avec Joëlle Milquet, dans un grand numéro de machisme parfaitement maîtrisé.
Disons que pour résumer la pensée très visible de Didjé, Jojo frôle la pétasse. Très important également, pour la campagne régionale, Grand Schtroumpf a inventé une méthode unique, à adopter par tout le MR: le gros cassage. En résumé: tout ce que les autres font, c'est naze. D'accord, Didjé, mais tu proposes quoi de mieux, à la place? "On s'en fout! D'façon, les aut' qui sont pas MR c'est que des prouts!" Pour étayer son propos, Didjé crée aussi une autre formule pas du tout énervante, puisqu'elle n'a été répétée que 2.694.789 fois: "Le CDH est scotché au PS".
Ce qui est pas mal, c'est que dans le même temps, "Super Brain" a eu le bon goût de louper la lutte contre la fraude fiscale, de paumer un bon milliard d'euros à cause d'erreurs de son administration et de vendre Fortis à BNP en oubliant de consulter les actionnaires. Mais le vrai trait de génie de Didjé, c'est cette idée de saupoudrer les listes MR de quelques bons gros populistes de bon aloi. Par exemple, à Bruxelles, nous avons Alain Destexhe, dont le message principal est: Wallons = chômeurs profiteurs.
Du plus bel effet quand on veut devenir premier parti de Wallonie. Pour encore mieux séduire le Sudiste, Didjé avait également réservé une place à une grande pointure flamande du simplisme, dont le programme politique consiste à zigouiller du fonctionnaire fatalement paresseux. Touche d'originalité très "didjéenne": il éjecte Rudy Aernoudt deux jours après l'avoir accueilli. Du sérieux.
Comme la désignation, à la tête de liste du MR bruxellois, d'un garçon mondialement adulé pour son charisme et sa débordante activité: Armand De Decker. Bouquet final de sa stratégie, Didjé affuble les socialistes d'un fort beau sobriquet: "Infréquentables". Parfois, c'est celui qui le dit qui l'est.
Vincent Peiffer.

Tuesday, June 16, 2009


Chez Delhaize. Mon Delhaize. Où je connais les rayons par cœur.
Là où le personnel gratifie mon poussin de ‘Princesse’, et le meilleur rapport qualité/prix
En matière de vin.
Ce monsieur s’est engouffré derrière moi dans l’ascenseur menant du parking aux rayons,
Escorté par une odeur âcre, nauséabonde, qui m’ forcée a me retourner, pour identifier l’origine de cette peste. Le corbeau tenait dans son bec un fume cigarette noirci par des années de nicotine. BEuuuuurk ! Ce relent nauséabond m’a profondément accablée et agressé toute la soirée.
Ça me dégoute ! A un point qu’il est difficile d’expliquer rationnellement. Je suis devenue une intégriste anti-tabac. Oui, pourtant j’ai fumé ; de 16 à 28 ans …. L’âge bête !

Tuesday, June 09, 2009

Angie C; Je veux bien te contacter, mais je n''ai pas ton adresse ...


.


Ceci n’est pas un blog mort

Non. Tout juste en dormance.
Le quotidien, hyper actif prend le pas sur le virtuel, sans que je ne m’en rende compte.
Pourtant j’aimerais pouvoir nourrir ma petite fenêtre. Mon petit bout d’imaginaire,
Ma bouffée d’herbe bleue.
Mais quand vous réussissez a peine à faire la moitié des choses notées ‘Absolument’ sur la liste du jour, ce n’est plus seulement qu’une question de priorités.
Par contre du nouveau, il y en a !
Bébé Un qui commence a gambader, viens de fêter son premier anniversaire, découvre l’effeuillage de marguerites et le pouvoir des larmes. Bébé Deux est en route, et mon chéri sait déjà que c’est un garçon bien qu’il ne mesure encore qu’un centimètre de la tête aux pieds.
Et figurez vous que notre petite famille ‘en construction’ s’expatrie sous des cieux plus cléments ; La Malaisie ! Minimum jusqu’à fin de l’année. Et maximum… Qui sait ?
Je suis sure que de là bas j’aurai plein de choses super dépaysantes à raconter.
Pour peu que je trouve le temps !

Tuesday, February 24, 2009


Economie traditionnelle :

Vous avez deux vaches
Vous en vendez une et achetez un bœuf. Votre troupeau grandit, votre élevage prospère. Vous vendez le tout et vous retirez avec les bénéfices.

Economie Belge :

Vous avez deux vaches. Vous ne savez rien en faire tant qu’il n’y a pas de gouvernement.


Economie Espagnole :

Vous avez deux vaches. Les catalans clament qu’elles lui appartiennent. Les basques exigent leur mise en liberté immédiate. Le roi affirme qu’il en a fait cadeau à la nation. Le gouvernement marocain vous accuse de lui avoir volé.

Economie Française :
Vous avez deux vaches. Vous vous mettez en grève car vous en voulez trois.


Economie Monégasque :

Vous avez deux vaches.
Vous en vendez trois à votre agence de publicité française, en utilisant des lettres de crédit au nom de votre associé italien et exécutez un titre de crédit associée à une offre générale, qui vous donne le droit de récupérer vos quatre vaches, avec une exemption de taxe sur cinq vaches. Vous transférez, via un intermédiaire, l’argent gagné avec les droits sur le lait de vos six vaches, à une société dont les actionnaires vendent à nouveau vos sept vaches à votre agence de publicité. Le rapport annuel des comptes fait état de vos huit vaches. Avec une option sur la neuvième. Vendez une vache pour aider le prochain président Français à être élu, ce qui vous laisse avec neuf vaches. Aucun bilan n’est établi avec l’élection. Le conseil d’administration de la première banque du Rocher vous rachète vos 19 vaches


Economie Allemande

Vous avez deux vaches. Vous les reprogrammez pour qu’elles vivent 100 ans, mangent une fois par mois, et se traient seules.

Economie Britannique

Vous avez deux vaches. Toute les deux sont folles.


Economie Italienne

Vous avez deux vaches. Vous ne savez pas où elles sont. Vous faites une pause pour aller dîner.

Economie suisse

Vous avez 5000 vaches. Aucune ne vous appartient. Vous laissez l’Union Européenne s’en occuper.


Economie Indienne

Vous avez deux vaches.
Vous les vénérez.



Economie Pakistanaise

Vous n’avez pas de vaches. Vous affirmez que les vaches indiennes vous reviennent. Vous demandez une aide financière aux Etats-Unis, un soutient de la Banque Mondiale, une aide militaire à la Chine, une aide technologique à la Grande Bretagne, un sous marin à la France, un prêt à la Suisse, des médicaments génériques à la Russie, et au Japon, une usine pour transformer les produits laitiers. Vous achetez un troupeau avec les premiers fonds accordés par ces pays. Et affirmez que le monde vous exploite.

Economie Japonaise

Vous avez deux vaches. Vous les modifiez génétiquement pour qu’elles fassent un vingt deuxième de leur taille initiale et produisent vingt fois plus de lait. Ensuite vous créez un petit personnage que vous nommez VachKemon. Vous inondez le marché mondial de vos figurines, que vous vendez pour 47 fois leur prix de production.

Economie Polonaise

Vous avez deux vaches. Vous les comptez et apprenez que vous en avez cinq. Vous les recomptez et vous découvrez que vous en avez Trois.
Vous comptez encore et vous en avez 43.
Vous arrêtez de compter et reprenez une Vodka.

Economie Russe

Vous avez deux vaches. Elles vous ont coûté un million d’euro pour les récupérer lorsqu’elles ont été enlevées par la mafia. Vous ne savez plus livrer votre lait aux européens, car les Ukrainien ont coupé les conduits vers l’Allemagne. Vous accusez les Américain d’être derrière tout ça. Vous décidez d’envahir une de vos ancienne province, devenue indépendante, pour récupérer des voies et montrer au monde qui est le chef !

Economie Chinoise

Vous avez deux vaches. Vous avez 300 personnes pour les traire. Vous proclamez le plein emploi et arrêtez le premier qui vous contredise.

Economie Bengladesh

Vous avez deux vaches. Aucune ne produit de lait.
Vous en nommez une Premier Ministre et l’autre à la tête de l’opposition.




Monday, February 09, 2009

Je vous ai déjà parlé de cette émission géniale;
C'est hilarant ! Et bien malin aussi. Bon enfant, sans être pipi-caca.
Vraiment ça vaut le détour. Evidement en live c'est mieux;

Tous les jours sur La Première, vous pouvez écouter quand bon vous semble, vous cliquez sur EMISSIONS,
puis "
Jeu des dictionnaires" et vous aurez loisir de jouir d'une bonne tranche de rire.
Sinon c'est tous les jours à la radio à 17h15. Evidemment, on est en Belgique, et ici, même les radios publiques sont quelquefois approximatives; Le podcast commence avec l'info traffic ou la météo du jour de l'enregistrement... Pas super utile quand on écoute la semaine suivante. Mais ça vaut la peine de déplacer le petit curseur de votre lecteur pour arriver direct au début de l'émission ..Zooouuuuuu, vers 17h15.
Pour vous donner une idée voici un billet du producteur de l'émission.

Son blog n'est plus très actif, c'est vrai, mais, une fois passées les photos perso,
je me marre à lire ses archives chaque fois que j'y vais !
Comme sur le blog de
Juan d'Outrelmont où on retrouve d'autres bien savoureux
billets d'humeur

Le monopoly de Charleroi selon Raoul Reyers, dit Super Wallon
(Pour les visiteurs français : Charleroi c'est un peu comme Marseille, sans l'accent qui chante, sans le soleil, sans le port, sans la bouillabaise, mais avec la corruption)

Profitons des vacances pour mieux connaître cette ville champêtre de notre pays en jouant au Monopoly de Charleroi. Comme le Monopoly normal, le Monopoly de Charleroi ravira vos longues soirées d'été sur la table de camping devant la caravane à la lumière de la lampe à gaz. Outre les maisons vertes et les hotels rouges, il vous est loisible d'acheter des hôtels de passe, des garages où maquiller les voitures volées ou encore des caves à vin. Les cartes de chance ou de caisse de communauté sont exclusivement des pass qui vous permettent de sortir directement de prison. Il faut le savoir, le Monopoly de Charleroi compte pas moins de quatre prisons. La plupart des terrains sont remplacés par des intercommunales et les pions des joueurs sont exclusivement des élus politiques du cru. Le Monopoly de Charleroi, des heures de plaisir garanti, un apprentissage à la vie en prison dès le plus jeune âge. Une possiblilité de devenir bourgmestre de la ville dans chaque partie. L'argent y est facile et les règles bien moins strictes que pour le Monopoly normal. Sachez également que dès que vous passerez la case départ, vous recevrez automatiquement les 200€ habituels, plus 200 autres €, le pot de vin. Laissez-moi encore vous lire quelques cartes de communauté pour vous mettre l'eau à la bouche ; Votre maison de passe de la ville basse vous rapporte 200€, sortez de prison et recevez 12 bouteilles de bon bordeaux, les ouvriers communaux viennent préparer votre jardin pour l'été, erreur de la banque elle vous rend le double du contenu de votre coffre. Malchance, pour rester échevin de la culture vous devenez MR? ou encore recevez trois carte d'essence à vie.
Le Monopoly de Charleroi ou l'apprentissage de la vraie vie.
Encore une carte chance au hasard... euh... votre boite ferme, vous vous retrouvez enfin au chômage.




Saturday, January 31, 2009


C'est devenu une routine journalière, la première chose à faire dés que petite chérie est lavée, habillée et rassasiée; Je téléphone à notre cycliste (voir ci dessous). Il s'appelle Xavier et il va bien. Des ligaments douloureux, mais rien qu'un anti inflamatoire digne de ce nom ne puisse résoudre. Il doit surement trouver ma sollicitude encombrante, mais que faire ? Je n'arrive pas à rentrer dans ma journée avant de lui avoir parlé.
Téléphoner à l'assureur, rassembler les papiers nécessaires à son dossier, aller à la police pour obtenir un double de mon audition, laissée sur place. Toutes démarches qui m'ont bien occupée cette semaine. Sauf que là c'est samedi, et sans l'agitation qui m'a boostée les premiers jours, ma tête et mon coeur ou tout loisir de vagabonder. Et les images de ce pauvre monsieur qui s'envole avant de retomber lourdement au sol, se rejoue sous mes paupières à chaque instant.

J'ai peur de reprendre la route. Car même en étant hyper vigilente, extrèmement prudente, comment continuellement s'assurer qu'un vélo ne va débouler d'un sens interdit, sans phare, à une vitesse défiant toute logique, mettre au défi votre vigilence, alors que vous tentez de vous frayer un chemin dans un traffic furieux et agressif, où, si vous ne forcez pas un peu, vous ne passerez jamais ? Vous me croirez si je vous dit que maintenant ce sont les vélos qui me terrorisent ?!

Monday, January 26, 2009

Aujourd'hui, je dirais bien que mon verre est à moitié plein

D’abord, je me suis dit : « Mon Dieu non ! Pas ça ! Qu’est ce que j’ai fait ?! »
J’ai couru hors de la voiture, pour voir comment il allait. Il était conscient et s’est tout de suite inquiété pour son vélo, puis pour mon bébé qui hurlait dans la voiture.
« Allez vous occuper de votre bébé ça va. » Courir à la voiture, récupérer petite chérie, et revenir à notre homme qui avait quand même furieusement mal à l’épaule. L’aider à se relever, appeler la police, et rentrer au chaud tous les trois dans le hall de l’hôtel tout à côté. L’ambulance était là en trois minutes et a emmené le brave homme. Et là j’ai pu m’effondrer dans mon hall d’hôtel. Petite chérie, elle, ne pleurait plus du tout. Toute fascinée par ce nouvel endroit avec plein de gens a qui sourire, un concièrge à dévisager, des lumières à foison, et même, bonheur ultime, un poste de télé. Les policiers ont été charmants.
J’ai immédiatement pris la décision de ne plus jamais dire de mal d’eux, moi qui les accuse toujours de tous les maux. Plus tard dans la soirée, j’ai appelé les urgences pour prendre des nouvelles de notre homme. Il va bien. Ooooouuuf ! On l’a échappé belle ! On est vraisemblablement tous les deux en tort. Mais lui c’est un ‘Usager Faible’. Et c’est à chaque coin de rue qu’il risque sa peau. Tout ça pour préserver la qualité de l’air que bébé et moi on respire. Rien que pour cela j'ai vraiment beaucoup de respect pour lui.


Le but est simple : C’est de rapidement tomber enceinte.

Par contre, la manière est beaucoup moins évidente. Mauvaise langue que vous êtes !

Bien sur que je sais comment on fait les bébés. J’en ai un tout nouveau de neuf mois. Et c’est une part de mon problème. Pour compléter une si jolie famille, il faut me résoudre à arrêter l’allaitement. D’abord il m’a fallu des semaines pour prendre la décision. Ensuite, des jours et des jours pour mettre le plan en pratique. Et ça c'est sans compter sur la force de caractère de petite chérie, qui ne l’entend pas de cette oreille ! C’est avec une belle détermination qu’elle scelle les lèvres en hochant la tête aussi vite que possible dés qu'elle apperçoit le biberon, et si j’insiste avec le biberon elle monte le son !
Il parait que quand elle aura bien faim elle le prendra ….Well, I’m not sure about it !

Moi, je pense qu'elle péfère encore avoir faim. Par contre cette simple idée me paralyse. Quelle genre de mère serais-je si j'affamais mon enfant... Pour faire de la place au suivant ...




Le futur papa s’appelle Alexander K et la future maman Mille Neuf Cent Quatre Vingt Un !
Evidement, en Birman, ça sonne mieux; Phyo Phyo.

La naissance est prévue en Février .... Ou en Mai.

Hier, de guerre lasse, je me suis pliée à l’idée promenade de mon chéri. Il est terrible, il veut toujours aller en Flamandie ! Il sait que, même Bruxelloise d’adoption je n’en suis pas moins Wallonne dans l’âme, mais malgré cela, ses destinations favorites sont toujours au Nord de la frontière linguistique. Peut être parce qu’il est Anglais et qu'il aprécie là bas une culture bien plus anglosaxone. Soit, j'avais pas l'énergie pour me battre une fois encore pour lui faire découvrir le domaine provincial de Chevetogne. Mais c’est moi qui choisi ! Pas question, pour la centième fois, d’aller visiter Leuven ou Gent … Non. Moi je veux aller à Antwerpen. Au Zoo.
Et bien, je dois bien avouer que c’était une bien belle journée. Et il a même pas plu !
Et la dernière des news au zoo, c’est que 1981 va devenir maman. Et nous sommes tous invités ! La naissance en Live, chez vous !
Si vous voulez en savoir plus surfez sur

http://www.bebe-elephant.be/default.aspx

Saturday, January 03, 2009


Dommage collatéral

Une chose est sure, quand j’ai choisi l’allaitement je n’imaginais pas que mes orteils y laisseraient leur peau !
Pourtant ce sont eux qui portent les stigmates de mon choix.
Bébé n’a pas neuf mois et déjà trois orteils cassés. C’est fou, je sais
Et si on m’avait dit ça il y a quelques mois, je ne l’aurais pas cru non plus !
Toujours de la même façon ; les pleurs me tirent d’un sommeil profond, au milieu de la nuit. Je bondis hors du lit, alourdie par la fatigue accumulée au fil de nuits hachées, vacille, et shoote dans le premier objet venu. Et le lendemain matin, je me réveille avec un orteil qui a doublé de volume et tout noir.
Sauf que la première fois, je suis allée chez mon médecin qui m’a envoyé à la radio parce que j’avais marché comme ça 24 heures et que je m’étais carrément déplacé le morceau, qu’il a fallu remettre en place ! Mais à présent je suis bien plus expérimentée.
Une vraie artiste dans l’art du bandage d’orteil !pourrais donner des leçons à mon doc lui-même !

Tuesday, December 16, 2008


Pour réveiller notre Noelitude, soigneusement emballée avec les angelots et les guirlandes dans l’armoire du hall depuis l’hiver passé, nous avons fait une pointe vers le village de noël installé au cœur de la ville.
Peut être était ce le soleil radieux, peut être était ce moi, mais notre ‘
Plaisirs d’Hiver’ m’a fait autant d’effet que la foire au boudin de Wanfarcée-Baulet.
« Consommez, Consommez bonnes gens ! » Des écharpes bonnets, des bougies, des sacs,
des lunettes de soleil, du saumon, du vin, des alcools de fruit, du Pecket…
Franchement ? hormi le fait que ces braves commerçant sont installés dans des petites cabanes et qu’ils ne crient pas le prix de leurs belles tomates, je ne vois pas la différence avec notre bon vieux marché dominical.
Si vous avez faim, et que votre bourse est bien garnie it’s ‘The place to be’.
Moi ? j’aurais aimé y trouver un esprit de Noël qui ne soit pas sonnant et trébuchant :
Une Chorale, des carillons, de la gaîté, des guirlandes, de la bonne humeur
Mais je suis sûrement trop idéaliste.

Les contes de mon enfance disaient ‘Vous trouverez la magie de Noël dans votre cœur’
Mais au fait, de nos jours, c’est quoi la magie de Noël ? Je suppose que chacun l’interprète à sa manière
Moi c’est quand bébé se serre contre moi et que mon homme me regarde avec des étincelles dans les yeux que c’est vraiment NoËL ! C’est gratuit, Et c’est tous les jours !

Friday, November 28, 2008

Histoire d'Eau

Vous n’avez peut être jamais vu les choses sous cet angle,
mais je l’affirme haut et fort !
Le monde est divisé en deux types d’individus bien distincts :
Ceux chez qui vous pourriez sans embarras débarquer, bébé en écharpe,
pour prendre un bain. Et les autres.
Pour être tout à fait honnête je n’avais jamais vu cela sous cet angle non plus.
Avant que mon chauffage ne tombe en panne.
En fait, quand je dis en panne, c’est bien plus subtil que ça ;
Je l’avais entendu aux infos, comme chaque hiver :
Encore un mort intoxiqué par un gaz tellement vicieux qu’il n’a ni couleur ni odeur.

C’est vrai que récemment, j’ai tout le temps mal à la tête. C’est vrai que chaque année au moment de l’inspection de mes appareils, le gentil chauffagiste égrène :
« Vous savez ma p’tite dame vot’boiler il a 28, 29, et l’année suivante 30 ans…
Un de ces jours, y va falloir penser…."
Ouais, je sais : 3000 euros … Et je tire une autre année en longueur.
Mais voilà des millions d’années d’évolution et de maternité, l’ont dicté :
Mes systèmes d’alarmes sont aiguisés à l’extrême par la présence de bébé.
Constamment à l’affût. Peut être plus des prédateurs, mais de tous les dangers qui pourraient menacer ma progéniture. Alors j’ai appelé la compagnie du Gaz au numéro d’urgence,

‘odeurs suspectes’. Ils ont débarqué dans les minutes suivantes, toutes sirènes hurlantes.
Ont confirmé mes craintes, et par mesure de précaution ont carrément coupé ma connection !

Me voilà donc sans chauffage ni eau chaude avec un bébé de 7 mois. Depuis deux semaines. Une nouvelle chaudière. Mais un immeuble de 30 ans dont les conduits d’aération, comme ¾ des immeubles de la ville, ne sont plus aux normes actuelles.
Résultat, même avec ma chaudière flambant neuve, la compagnie de gaz ne veut pas rouvrir !

Et voilà, demain je vais faire 60 km pour aller prendre un bain avec petite chérie,
Car décidément, je sais pas pour vous, mais pour moi le nombre des gens chez qui je pourrais confortablement prendre un bain est décidément bien plus réduit que le nombre de ceux chez qui je n’oserais ou ne voudrais pas le faire !

Les mois font suite aux semaines

Et la sensation de n'avoir pas encore repris mon souffle
Je me pose une minute. Me re-sens.
Les larmes n'ont pas le temps de poindre;
Elle gazouille son bonheur, me crie son amour
Me dit dans un language sans grammaire
que je suis la meilleure des mamans
Instantanément, j'oublie sept mois de nuits presque blanches,
un corp qui commence à tirer
Les cernes, la lassitude, les cheveux ternis par l'allaitement.
Je suis heureuse de lui offrir ces bouts de moi qu'elle machouille avec délice
avant de me les rendre a la faveur d'un éclat de rire de petite fille heureuse.

Tuesday, November 18, 2008


Moi je l’aime plutôt bien mon roi.
On a un point commun : On aime les grosses cylindrées et la vitesse
A la différence que lui a les moyens de se les offrir, et aussi que,
même sans Tom-Tom, il connaît tous les emplacements des radars du pays
Pourtant, qu’il soit augmenté de 6% en ces temps de crise, ça me chiffonne un peu
Même si je compatis, en général, et lui pardonne tout
parce qu’il faut bien dire que avec deux fils comme les siens, il porte sa croix.
13% en trois ans, quand tout le monde s’entend dire de faire ceinture, ça fait désordre !
Evidement c’est pas lui qui fixe l’agenda ou décide du calcul de l’index.
Non, c’est monsieur Dehaene, en son temps, qui s’est dévoué pour faire le calcul du Sire ;
Sauf que le roi, il ne jouit pas du même index que nous ; Dans son index a lui on compte le prix de l’essence et des clopes ! Nous, on est condannés à l’index santé ! Qui ne nous permet d’ailleurs plus de le rester, en santé. Vu qu’avec un barème pareil, c’est à présent un belge sur trois qui n’a plus les moyens de se soigner correctement. Alors aujourd’hui, j'ai moins d'empathie pour no’t’albert, malgré son n’acolyte, chaleureuse comme une porte d’enceinte, qui n’a même pas daigné sortir au froid pour fêter les 15 ans de taf de son homme à la tête de nous (et il faut dire qu’on n’est pas des faciles comme peuple !) Il est même pas rancunier.
La preuve ? Il continue à commencer toutes ses phrases par "La reine et moi"
Et puis il a quand même une fille intelligente et honnête, ça compense les misères de ses lascars (enfin, un qui fait des misères et l'autre qui n'a pas les capacités intellectuelles pour en faire).
Alors prout !
Et même si j’imagine qu’il se morfond déjà en pensant à la rédaction de son speech de Nouvel An qu'il voudrait novateur et enthousiaste- (on est bien content de savoir qu'il a beaucoup d'humour en privé-on aimerait vachement en profiter aussi!)
aujourd’hui, j’arrive pas à le plaindre.
En plus, il a quand même Delphine, qui représente ‘La jeune création artistique de notre pays’.
Que demande le peuple ?

Tuesday, August 12, 2008


J’apprend le difficile métier de parent.
Pfffffffffffffffffff vraiment pas simple
Premier dilemme : Laisser pleurer ou pas.
Evidement je me suis d’emblée placée du côté du NON.
Je ne la laisse pas pleurer.
Ce qui était tout à fait adéquat les premiers mois.
Le plus sur moyen de donner à cette petite demoiselle à éclore,
la sécurité nécessaire à son épanouissement futur.
La certitude qu’elle peut s’abandonner au sommeil,
Je serai toujours là quand elle ouvrira les yeux,
prête à combler sa soif d’amour et de lait.
Mais mamzel’ grandit et dans les livres ils disent
que je dois a présent l’aider à prendre distance
Lui laisser la possibilité d’apprivoiser son sommeil et son espace.
Le doux bonheur de se laisser couler dans le sommeil,
doudou contre l’oreille
L’endormir dans mes bras n’est plus souhaitable.
C’est créer une dépendance
qui lui interdirait de découvrir son petit monde à elle.
OK. D’accord. Donc,
« Déposer doucement dans le lit,
au moment ou les paupières sont si lourdes que les yeux rougissent. »
« Donner un bisous et chuchoter bonne nuit. »
« Quitter la chambre sans attendre. »
Mouais …. Je jure que j’ai essayé.
ET essayé.
Et essayé encore.
Les murs en tremblent.
Elle a du coffre mistinguette !
Mamzelle ne semble pas encline DU TOUT à aprivoiser son espace !
Elle se fou complètement de ce que dit le manuel