Thursday, September 28, 2006


Ce que je ne vous avais pas encore dit, c'est qu'a Rome je dois assister a trois Diners Officiels.
J'ai donc emporté ma jolie robe de cocktail, celle avec un vertigineux décolleté dans le dos.
Histoire de me donner bonne mine, En prévision des terrifiantes embrassades avec les éternelles insipides manucurées et sacVuittonnées, accrochées a leur faire-valoir de
Very-Importants-Epoux, j'ai improvisé une petite séance d'UV.
Assurer mon teint et ma confiance en moi.
Comme chacun sait les mauvaises idées ne cheminant que par paire, j'ai décidé dans la foulée de changer deprotection solaire. Et comme, en fait, chez moi, les mauvaises idées ne surgissent qu'en bande, j'ai opté pour la séance 'Prestige-Teint Mat - 20 minutes'.
La merveilleuse lotion solaire m'a protégé même d'un quelconque hâle,
Excepté, un petit bout de mon dos qui s'est subreptissement soustrait
alors que je me badigeonais.
Et là JE SENS le résultat.
A cette merveilleuse soirée de prestige, Selon la perspective, j'offrirai aux regards une nuque divinement pâle, des épaules irréprochables couleur aspirine, puis le regard glissant vers ma cambrure, pourra apprécier une superbe brulure au deuxième degré.
Heureusement elle est en forme d'étoile avec une cloque au milieu,
C'est très Festif !
Heureusement, sans ça je pourrais facilement vraiment déprimer !
Je pensais aussi aller chez le coiffeur, mais je crois que c'est trop risqué, je vais m'abstenir.
Heureusement que les journées, je vais jouer les bénévole,
ça va donner un peu de perspective a mon Grand Malheur !
Et de fraîcheur a mon séjour.

Monday, September 25, 2006


Encore deux jours et je serai a Rome.
Mais retenez votre hargne et n'oubliez pas que l'envie est un Pêché Capital, alors si vous voulez sauver votre votre âme, vous vous devez de célébrer ma nouvelle vie.
C'est vrai que je ne travaille plus, contrairement à vous, que je me lève doucement sans réveil et sans stress chaque matin, et que je profite de ce bel été indien. Alors vous vous dites si en plus elle voyage, c'est que la vie est vraiment injuste.
Détrompez vous ! A Rome je vais me rendre utile de la plus belle des manière, Je vais travailler comme volontaire pour Les 'Special Olympics Youth Game'.
Et puis c'est vrai que sans William la vie ici n'a pas la même saveur.
C'est fou comme cet Ordi de malheur avait pris de la place dans le quotidien.
Un seul être vous manque ....
Mais ce week end j'ai quand même ressorti les pinceaux,
pour me distraire de ce deuil déchirant.
Moi au centre d'une mer bien agitée. Ou moi agitée au milieu d'une mer calme !
ça dépend des jours.

Thursday, September 21, 2006


Je suis un assassin involontaire, victime de ses propres pulsion.
Non, pas du beau brun qui me regarde avec gourmandise à la piscine
(oooups. Maintenant vous savez pourquoi je fais 120 km pour aller nager)

Mais non, lui il va bien, par contre je ne peux pas en dire autant de william !
Je ne suis pas encore allée retirer sa dépouille chez Microlab, mais le gentil informaticien, m'a dit, très solenellement, presque avec receuillement ;

Je pense que ça ne vaut plus la peine, je vais débrancher.

Et voilà, la seule chose qui me restera c'est un cd qui rassemble ce qui lui restait de mémoire.

Ce qui restait de lui après mon coup de sang, le dernier, fatal.

On est peu de choses hein ! Une mémoire.
Je sens que je vais aller à la piscine pour me consoler.
A tout a l'heure.

Saturday, September 16, 2006


William est capricieux, ça je le sais depuis longtemps, et si j'avais des cheveux blancs,
ce serait a cause de lui.
William c'est Saint Nicolas qui me l'a apporté, après avoir intercepté la lettre que j'avais envoyée au Père Noël, l'année passée.
Ou peut être que mon chéri les a tout les deux court- circuité
en s'occupant personnellement de ma commande.
En tout cas un soir en rentrant, je dirais même bien le 6 Décembre,
william (qui n'était pas encore baptisé) trônait sur la table du salon.
Après m'avoir nargué pendant des semaines en ne faisant RIEN comme je voulais, on a fini par trouver un terrain d'entente, même s'il est et demeure extrèmement agaçant.
Par exemple, sa batterie est nase, c'est donc un portable 'Inemportable'
a plus de deux mètre de la prise.
Mais aussi l'espèce de clitoris situé au centre du clavier mène une guerre constante à la petite pallette tactile pour s'approprier la jouissance de mon pointeur (qui se transforme d'ailleurs en sablier inutile la moitié du temps.)
Au fil du temps et des crises de nerfs j'ai trouvé la solution; Je lui donnais des petites tapes pour lui rappeller qui est le boss, mais récemment il est devenu plus réfractaire.
Et ce matin je pense que j'ai tapé trop fort.
Et Il m'a fièrement annoncé, dans sa plus jolie fenêtre, que j'avais causé une 'FATAL ERROR'
Et il s'est fait la malle le salaud ! Parti.
Ecran noir !
S'il ne redémarre pas ça va m'achever, je le sens.
...Un week end pour reprendre mes toiles, mais je n'ai pas l'inspiration très très colorée a ce moment précis !
Alors et devant témoins, je t'en supplie ! William, Pardonne moi !
REVIENS !

Thursday, September 14, 2006




Alors comme vous savez depuis une semaine

je n’ai plus que du temps libre.

C’est magique d’avoir du temps et de se sentir libre.

En fait je pense qu’a 35 ans, j’ai enfin trouvé ma vocation, ce pour quoi j’étais faite depuis tout ce temps sans m’en rendre compte : Ne pas travailler.

Si, je vous assure ça ne m’a demandé aucun temps d’adaptation, je me suis découverte très a l’aise dans cette nouvelle condition qui ne m’a demandé aucun effort particulier. Comme naturelle

. Evidemment la clé est de ne pas s’ennuyer.

S’occuper et de préférence agréablement. Mais comme j’ai une liste de 20 pages de choses que je n’avais-pas-le- temps ou-l’énergie-de-faire durant ces plus de dix ans de travaux forcés,

je ne suis pas prête d’être a cours de ressources.

Parfois aussi je ne fais rien. Vous avez déjà essayé ? C’est luxuriant ! Evidemment vous allez me dire qu’il y a des milliers de gens qui s’épanouissent dans leur travail, et que c’est extrêmement valorisant.

Oui.Je sais.Moi aussi.… Mais seulement les six premiers mois,

je n’en peux rien, après ça, je m’ennuie.

D’ailleurs tout le monde me dit dores et déjà que ce sera le cas pour ma nouvelle liberté, et que dans trois mois grand max je courrai après un job ( a mon grand étonnement, j’ai jamais du courir très longtemps)

Et puis les breaks cela me permets de donner libre court à des idées plus ahurissantes les unes que les autres.

Et aussi de découvrir des choses EXTREMEMENT réconfortantes. Figurez vous que je commence à acquérir le sens de la mesure.

Je suis très et fière de l’avoir vérifié hier. Après la piscine . A Namur.

Oui, je sais, il y a au moins 25 piscines à Bruxelles.

Mais que voulez vous j’ai mes raisons

et la Raison m’ignore.

Sur la route du retour, me prends une furieuse envie de revoir la maison de mon enfance, là a deux pas.Même s’il n’y a pas encore de plaque sur la façade disant ‘Ici Naquit…’),

C’est la maison de mes tendres années.

Et puis mon père l’a rêvée, dessinée, calculée, conçue, et passionnément aimée. Il était évidement très clair dans mon esprit que je n’allais pas m’arrêter devant et me contenter de la regarder avec nostalgie.

J’ai donc échafaudé mon plan. Les vingt sept bonnes manières d’expliquer aux occupants actuels, que non, il ne sers à rien de faire de considérables effort de mémoire, ils ne me connaissent pas.

Que, Si si je suis en pleine possession de mes facultés mentales, que je veux tout simplement entrer dans leur maison

et m’imprégner des lieux.


Je me suis garée, le cœur battant à tout rompre, j’ai pris le petit chemin, la gorges nouée, humant le parfums de l' écorce et des premières feuilles délavées.Je me suis immobilisée quelques instants…Et j’ai rebroussé chemin.Je suis remontée dans la voiture, j’ai fermé les yeux quelques instants. Sereine.
Et je me suis sentie incroyablement heureuse d’avoir grandi…

Et même peut être qu’un jour, quand je serai vraiment mure, j’irai à la piscine dans ma rue.

Monday, September 11, 2006

Nos amis les Hommes


En plus de mon livre qui est bien sur largement dédié au sujet,
(le bouquin que je ‘commence à écrire’ depuis deux ans),
j’ai décidé d’écrire une thèse (celle que je n’ai pas faites à l’université)

Je lui ai donné le joli mais néanmoins sérieux titre de
‘Nos amis les hommes’

Comme mon chéri les dépasse tous de deux têtes, et d’un torse, et de quatre orteils, Allouette !!! heeu, non là je m’égare.
Mais disons qu’ il est bien trop avantagé et insondable pour faire partie de mon panel, et en plus il a de superbes fesses comme deux belles pommes, ce qui me prive de toute objectivité.
Il est donc disqualifié.

Dans le cadre de mon étude, et dans l’unique but d’étayer mon propos
- je ne veux pas taiser pour ne rien dire -
j’analyse le plus de spécimens possible.
Outre les indétronables amis-qui-le-resteront-sans-aucun doute
(Si-si l’amitié homme/femme existe - Si la fille est très moche et très marrante) J’ai pleins d’amis hommes.

Il y a Mon cher Doc qui, j'en suis sure, craque mais est bien trop professionnel que pour se laisser aller (de plus lui il est bien placé pour savoir que je suis dangereuse - pour moi souvent et quelquefois aussi pour les autres, surtout masculins)
Il n'en demeure pas moins, une ressource extrêmement utile,
il est intarrissable sur les méandres des méninges masculines
(irriguées seulement quand le sang n’est pas concentré dans l'autre partie ‘pensante’ de leur corps)

Il y a l’ostéopathe magicien, qui lui, me serre dans ses bras avec un détachement incompréhensible (voir ci-dessous)

Il y a mon Super Laurent rencontré sur un site de … rencontre
(qui ce jour là portait bien son nom). Lolo il est devenu mon pote après bientôt un an de conversations quotidiennes
(lui s’il reste mon ami c’est peut être parce qu’on ne s’est pas encore rencontrés)
Il me fait découvrir le jeu subtil du comment jouer avec les allumettes sans ouvrir la boite…
Je vous dirai après notre première rencontre si ça brûle quand même ou pas.

Puis il y a cet Ami qui vient de l’Est, avec qui tout passe, s’entend et se comprend sans mots.

Il y a le bloguleux , celui dont les dépressions m’enchantent chaque jour.
C’est gai, il est seul, cynique et désenchanté, me vouvoie, m’appelle madame et me dit que je suis déjà très vieille !
Ça m’éclate.

Hier avec le plus grand sérieux, je suis allée me documenter au cinéma voir ‘Selon Charlie’ de Nicole Garcia, la femme qui rend l’intimité des hommes mieux que si elle en était un, mais détrompez vous elle n'a pas tant de mérite, elle étudie le sujet depuis bien plus longtemps que moi !
Je suis persévérante (uniquement pour ce que j'aime) et Je suis certaine que si je m'applique, j'arriverai à découvrir les secrets de cette bien drôle d'espèce qui me fascine !

Thursday, September 07, 2006

Virtuosité

...Pour apprécier cliquez là


While My Guitar Gently Weeps on Transbuddha



Et la dextérité Ça me fait penser à mon ostéopathe Paul, le virtuose de la vertèbre
Il est vrai qu’en ce moment tout me fait penser à Paul.
Ou Pierre ou Jacques aussi d’ailleurs.
Paul C’est un copain de Dimitri, mon doc, mais je m’égare,
et de lui je vous parlerai une autre fois parce que Dimi il mérite bien
son post à lui tout seul…
Et pour être honnête je pourrais lui en écrire douze !
Pour vous imager précisément mes séances chez Paul il faudrait être vachement visuelle dans mon propos et je pense pas que ce soit bien distrayant pour vous quinze lignes de description de positions diverses et variées ... Essayez les bouquins d'auto apprentissage du yoga,
vous verrez...C'est soporifique !
Pour faire bref, la dernière fois que j’y suis allée, après qu’il m’ait fait un "massage réconciliant", j’ai fini en larmes dans ses bras et il m’a bercée pendant un quart d’heure.
J’ai pas vraiment de point de comparaison je ne connais pas
d’autre praticien…
Mais je suis quand même sure que c’est pas commun comme style dans sa branche !

Tuesday, September 05, 2006

I LIKE TO MOVE IT ...MOVE IT...


I LIKE TO MOVE IT ...MOVE IT...
Vidéo envoyée par astre

Alors oui, mon troisième jour sans travail

Je n'ai rien fait d'autre que apprécier de n'avoir rien à faire

Et aussi un peu penser à vous.

Pauvres vous qui avez du vous lever dès les premières lueurs de l'aube (oui c'est vrai ça fait un peu Zola, mais c'est la compassion qui m'égare)

Alors comme je suis pleine d'empathie, je vous offre ci dessus de quoi vous éclater après votre dur labeur et ci dessous de quoi vous envoler avant le dodo.


Pour prendre de la hauteur, Cliquez ici

Sunday, September 03, 2006

L’homme est reparti.
J’avais perdu l’habitude de me lever le samedi matin à 4h30,
lui préparer sa dose journalière de vitamines,
en pressant quelques oranges.
Embrasser tendrement ses paupières, encore closes, alors qu’il se lève, en pilote automatique, ensommeillé, attraper le vol de 6h14.
Me glisser dans sa chaleur, abandonnée pour moi sous les draps.
Ce départ m'a aidé à apprécier vraiment le joli vendredi soir en amoureux. Apprécier à sa juste valeur qu’il rentre avec une bouteille de champagne pour fêter le millième visiteur sur mon blog (même si mon estomac me fait encore la gueule pour les bulles- Merci à vous donc)
Profiter du week end pour anticiper notre prochain départ, prévu le 27. Je pourrais commencer à flipper pour l’avion ça me mettrait dores et déjà dans l’excitation du départ ! Ah oui, moi, j’ai pas peur que des ascenseurs ( voir ci-dessous) j’ai aussi peur des décollages.
Le 27 donc direction Rome pour deux semaines puis Istanbul dix jours (je réalise que je devrais ajouter la peur des bombes à ma longue liste
de terreurs existentielles)
Ah oui ça, ça va meubler ces quelques jours, je le sens !
En attendant de potentialiser l’angoisse, je profite du doux sentiment de manque qui me fait tellement apprécier
d’être le satellite d’une planète
telle que lui.