Me draper de cette certitude qui rassure
mais ne rompt pas l’emprise.
La colère en étendard, la destruction en ligne de mire
L’amour … ?
Comment l’offrir à cet enfant qui refuse mon ventre , si je m'en prive ?
La faim me tient en joue
Pas un appétit de désir, de gourmandise, de sensualité, de jouissance
Mais une avidité ardente, ténébreuse, langoureusement destructrice, qui me laissera, éternellement insatisfaite.
Insatiable.
Aliénée par un vide absolu qui me suffoque
Pourtant j’aime encore
Plus que tout.
Plus que moi, que la vie et ces forces qui me désertent un peu plus
Là, au détours d'un regard
L’homme qui m’aime et ne comprend pas.
Ma copine, plus vivante que la vie plantée sur ses pattes, la gueule inclinée d’interrogations … Son souffle chaud dans mon cou.
Tant d’âmes qui me regardent et me donnent vie quotidiennement.
Les rencontres
La sinueuse toile magique qui me révèle quotidiennement un nouveau trésor.
L’acuité qui m’autorise à lire entre les lignes
Percevoir ce que peu distinguent
J’aime, Oui
Je peins, je nourris, j'offre, je partage, je lis, je découvre, je combat.
Je sens.
J’écris
J’aime, Donc je vis.
Friday, January 27, 2006
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