Ne pas savoir qui est son père, c’est ce qui guérit de la peur de lui ressembler…
André Gide
L’enfant est le père de l’homme
William Wordsworth
Héritage
Pas le patrimoine qu’on dilapide dans une hystérie salvatrice,
Mais celui dont on ne peut rompre l’emprise ;
Celui, qui sous le masque de la bienveillance,
Vous détricote savamment
Délicieux et stérile châtiment,
Dont vous êtes la victime faute de destinataire
Inutile de tenter de l’arracher de vos entrailles,
Il reste votre monstre
Dans votre intérieur
Et il vous habite
Elle vous a, par moments, servi cette implacable doctrine
Rigueur, Opiniâtreté, Détermination,
Féroce intelligence parée de cassante lucidité
Elle vous a donné l’illusion de puissance, de contrôle, d'invincibilité.
Elle vous a propulsé à l'aube du soleil, vous offrant la douce brûlure,
S'emflammer ...
Délicieusement, langoureusement
Consomée
Mais Elle vous laisse sans forces, sans ressources, sans identité,
Consumée
Le fantôme ondulant à vos côtés
La mort guette
Le salut viendra d'un cesser-le-feu
Celui que vous signerez avec cet héritage qui vous broie,
La paix avec vous même
Peut-être
Sunday, February 12, 2006
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