Me voilà donc à la fin de ma première journée de presque reprise du boulot.

Me suis levée religieusement une demi heure trop tôt après un dimanche gâché par la perspective de cette reprise suivi d’une nuit d’angoisse à la perspective du stress qui allait s’abattre sur moi dés les premières minutes de l’aube !
Religieusement donc aussi arrivée une demi heure en avance au bureau pour …..
trouver porte close !
J’ai attendu la demi heure de la conscience professionnelle Puis j’ai rebroussé chemin, folle de rage que ce salaud qui a certainement décidé en dernière minute de faire le pont, n’ait pas jugé utile de m’en prévenir alors qu’il était dit que je reprenais aujourd’hui !
Voilà donc une journée de reprise d’activité, sans aucune activité ! S’il faisait beau ça m’arrangerait plutôt bien …Mais là c’est la colère qui gronde dans ma tête et la phrase qu’un ami m’a dite hier alors que je lui expliquais que ce boulot me tue à petit feu depuis plus d’un an.

« Niveau professionnel il faudrait toujours chercher autre chose.
Un autre goal, un autre poste, prendre le risque de casser son cadre,
pas seulement quand ça commence à aller mal. Voir cela comme une évolution qui pourrait ouvrir sur une autre source d’épanouissement et de développement ! »
C’est vrai qu’il est américain, il enseigne à Boston et là bas la notion de carrière à une signification différente et le but c’est toujours d’aller de l’avant.
Dieu sait que j’exècre 95% de la mentalité US …. Mais dans le lot des cinq restants de démocrates idéalistes et brillants qui s’affirment contre la lèpre qui galope leur nation on trouve des personnes incroyablement enrichissante et vu les circonstances c’est d’autant plus apréciable.

Et j’apprécie vachement
Bref, Dean qui est chez nous pour une semaine a semé quelque chose qui depuis hier et à la lueur de ce matin, a fait son chemin.
Je vais trouver le moyen de quitter ce job. Je le jure
En fait quand j’y pense je n’ai pas le choix : Ma vie en dépends