Depuis le retour je cherche une palette pour exprimer l’infime part d’elle qui s’est posée dans ma tête

Les impressions se cognent au réel, s’expriment de manière décousue…
Mais dans le fond, c’est peut-être un peu ça l’Afrique …
Décousu
Pourquoi, dés lors, devrais – je farder, la croquer aguicheuse pour servir une jolie écriture
Déguiser encore ce continent pauvre de ses diamants, de son or, de son pétrole …

C’est donc sans fards que je lui offre le désordre de mes impressions, au rythme du sien.

Dina, assise sur un bateau,
Que j’ai invité d’une brindille à dessiner dans le sable.
On s’est reconnues
Maintenant elle sait dessiner les étoiles
Quelques instants … Elle ne me quittera plus

La ville, Crasseuse et bariolée
Truculente et heureuse,
Menaçante et légère

Des enfants …
Partout des enfants
La jeunesse du monde s’est donnée rendez vous au Sud…
Claque à une vieillesse qu’on n’en fini pas de perpétuer ici

Dina

Le dictionnaire Swahili – Anglais qui ne dément pas l’histoire…
Première page - Premier mot - Première ligne :
It’s not my fault : Si Kosa Langu

Un Massaï qui décroche son téléphone mobile après avoir lancé un chant envoûtant à la lune et l’océan rythmé par un étrange cor d’ivoire
L’Afrique du 21é qui ne se dément pas

Dina

La lune qui ne quitte le soleil que de brefs instants au fil des vagues du jour

Dina
Sa force, Sa beauté
Le futur
Leur futur

Je la regarde, elle te cherche, perdue aussi quand tu n’es pas là,
Puis la télé, qui elle s’en fou
L’ordi … Futile
La toile accrochée au chevalet, mais les couleurs de ma tête sont éteintes

Se lever seule dans ce jour qui est encore nuit, dans ce printemps qui se maquille en crachin
Difficile de croire qu' hier le sable me brûlait les pieds, ce matin c’est la gorge qui me brûle et m’encercle.

Matisse trouve encore à me dire

Il colle mon humeur …Une « Nageuse dans un aquarium »

J’espère au moins que là bas tu trouves ton océan

Je prends mon souffle, m’oxygène en me projetant dans nos prochains départs

Rome en Juin puis en Septembre

~ ~ ~~~ ~~

~~ Scilly Islands en Juillet

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Barcelone en Décembre

Barcelone…

Peut-être notre prochain port d'attache
Mon phare

Pluie Horizontale

Pluie Horizontale
Vidéo envoyée par catsmithk

Quand la pluie est si chaude, inconue ...

Qu'elle modifie la gravité

Les vacances, pour les autres, appellent au bien être , se reposer, explorer, vibrer.
J’enviais les autres
Ceux pour qui le repos est un plaisir
Etre heureux.
Moi, j’avais du mal à m’échapper
On ne se délivre pas de sois même …
Lorsque le vide est votre centre de gravité, il est impossible de lui échapper, quelle que soit la clémence des cieux…

Je n’ai pourtant pas renoncé à chercher
M’éloigner de moi, du joug et des démons

Je voyage, donc je grandis
Et ces chemins se font métronome
Rythment mes évolutions, mes compréhensions, mes apaisements.
Une envie de voir l’essentiel
Regarder vraiment
Apprécier.
Le vert tendre d’un brin d’herbe, le vent qui se joue d’un nuage
Calmer les tempêtes et les blessures de l’histoire …
Avoir passé ma vie à nier le repos, la légèreté, l’abandon mais découvrir, ouvrir
Enfin grandir au gré du chemin

2001 Turquie
Enrubanner des vœux à un arbre de vie

2002 Dorset
Me mesurer aux galets qui se dérobent sous les pieds pour éprouver ma force
Défaillir, parier sur l’avenir et dire oui

2003 Lacs District
Aimer la pluie qui purifie
Ecouter le ruisseau qui joue entre les rochers
Me libérer des larmes que j’ai tressé en fleurs des près
Les offrir au courant, à la rencontre du passé et de l’avenir

2004 Pelagonni
Le soleil, seulement pour la chaleur
Plonger dans la mer sans qu’elle me glace …Manger... ne plus avoir froid
Les couleurs que je jette sur la toile … Je peins …Je ne suis plus vide
La première étoile filante qui traverse ma nuit

2005 Sicile
Retour de flamme
Me consumer au milieu d’une orangeraie
Mais enfin, au pied d’un volcan, sentir ma vie, la force des mots
Renaître, armée d’une plume

2006 – Avril - L’Afrique
Etre

Lever du jour sur L'Ocean Indien

Lever du jour sur L'Ocean Indien
Vidéo envoyée par catsmithk

Loin

Terre de Feu

Retour de flamme

Renoncer au soleil qui égrenait mes lenteurs
Retrouver la montre qui emprisonne le poignet et la tête

Un lanceur de lames ...
Celles d'un retour au quotidien qui me cible

Matisse a accompagné mon périple Tanzanien, par bonheur il ne m'abandonne pas au gris.

De cette terre de feu je suis encore habitée
Les mots viendront
Peut-être, Plus tard
Quand je serai vraiment réveillée
Ou totalement rendormie …

Papou

…….. mais on choisi son papou

Il était déjà là quand je versais dans l’âge où l’on ne voit personne

Seul gouvernail que les tempêtes ambiantes n’ont pas brisé,
Il a veillé sur notre cap alors que je cassais méthodiquement toutes mes boussoles

Il allume tous mes matins
Le seul homme qui pleure lorsqu’il pense que je l’oublie
Des larmes qui aiguisent le sens de qui je suis et ce que je vaux

Les années qui s’empilent ouvrent les yeux sur les importances