Une pièce maîtresse de ma vie c’est Passy,
ma grande sœur ‘ Madame du rire aux larmes’,
le cœur toujours en bandoulière
Que vous dire d’elle, qui rende vraiment justice
a cette sacrée bonne femme tout a fait hors du commun ?
Outre vous faire une idée plus précise
en visitant son blog*
Même si d’un premier abord, nous nous distinguons,
nous sommes similaires à bien des égards.
Ce qui devrait lui attirer sinon votre amour
au moins une furieuse envie de l’apprécier !
Je peu dire sans exagération que ma sœur
c’est ma religion, mon Dieu, mon Icône.
Je ne serais pas qui je suis sans elle.
Elle mordait dans mes petits pieds de bébé Cadum
quand elle changeait mes couches,
elle faisait des bulles dans l’eau du bain pour me faire rire aux éclats.
Elle a renoncé à son hamster Pépito
(un peu à l’insu de son plein gré), parce que j’étais allergique.
Elle m'a pardonné d'avoir consciencieusement
coupé les cheveux de chacune de ses Barbie,
comme d'avoir joué au serpentin avec ses TOUTES ses cassettes audio
(C'est très gai, vous maintenez le ruban entre deux doigts
et vous projetez la cassette le plus loin possible, ça fait serpentin )
Elle porte encore les traces de mes 2 premières dents,
plantées dans son épaule gauche alors qu’elle m'attrapait pour
me faire rentrer a la maison contre mon gré.
Toute ma tendre enfance, elle m’a lu des contes pour m’endormir.
Histoires qui m’ont beaucoup servi dans la vie,
où elle me relatait ses exploits amoureux, ses premières cigarettes,
ses virées en moto, ou le succès de foule,
quand elle chantait Johnny Hallyday
‘Quoi ma Gueule’ debout sur son banc
avec son plummier-micro en classe d’algèbre.
Elle attendait alors très consciencieusement que je m’endorme
pour fuir par la fenêtre et aller se promener toute la nuit
Il fallait bien qu’elle fabrique la matière pour le conte du lendemain.
Hormis ces bases éducatives d’importance,
elle m’a toujours comprise encouragée, écoutée, aimée.
Elle a toujours été ma plus fidèle alliée
dans les moments sombres de mon existante.
Et pour ça, je vous assure qu’il faut beaucoup d’humour !
Quand j'avais dix huit ans, elle est allée jusqu'à risquer sa vie
pour venir me rechercher à Liège dans un appart pleins d’Albanais.
Elle avait pas de couteau entre les dents, mais je vous assure
qu’elle a tout de même fait sensation.
Elle m'a attrapée dessous l' bras, sous les yeux de mon bellâtre médusé,
avec deux gifles pour me faire passer l'envie de tomber amoureuse
du premier gangster Albanais venu.
Puis enfermée à la maison deux mois pour me faire oublier
jusqu'à l’existence de cette nationalité.
Mais si je vous parle d’elle aujourd’hui,
C’est parce qu’elle est amoureuse !
Ce qui en soit n’a rien d’extraordinaire, sauf que cette fois,
il n’est pas marié, il n’est pas gangster, il n’est pas joueur et pas baratineur.
Il est même gentil, passionné, amoureux, mignon et bricoleur ce qui ne gâche rien !
Et si ça peut arriver, c’est vraiment que dans la vie tout peut arriver !
Et ça me remonte vachement le moral.

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