Saturday, January 31, 2009


C'est devenu une routine journalière, la première chose à faire dés que petite chérie est lavée, habillée et rassasiée; Je téléphone à notre cycliste (voir ci dessous). Il s'appelle Xavier et il va bien. Des ligaments douloureux, mais rien qu'un anti inflamatoire digne de ce nom ne puisse résoudre. Il doit surement trouver ma sollicitude encombrante, mais que faire ? Je n'arrive pas à rentrer dans ma journée avant de lui avoir parlé.
Téléphoner à l'assureur, rassembler les papiers nécessaires à son dossier, aller à la police pour obtenir un double de mon audition, laissée sur place. Toutes démarches qui m'ont bien occupée cette semaine. Sauf que là c'est samedi, et sans l'agitation qui m'a boostée les premiers jours, ma tête et mon coeur ou tout loisir de vagabonder. Et les images de ce pauvre monsieur qui s'envole avant de retomber lourdement au sol, se rejoue sous mes paupières à chaque instant.

J'ai peur de reprendre la route. Car même en étant hyper vigilente, extrèmement prudente, comment continuellement s'assurer qu'un vélo ne va débouler d'un sens interdit, sans phare, à une vitesse défiant toute logique, mettre au défi votre vigilence, alors que vous tentez de vous frayer un chemin dans un traffic furieux et agressif, où, si vous ne forcez pas un peu, vous ne passerez jamais ? Vous me croirez si je vous dit que maintenant ce sont les vélos qui me terrorisent ?!

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